Se conformant à l’esprit de co-construction, prôné par la CNT et adopté par l’ensemble du collectif professionnel fédéral, la FNIH entend donner à son action associative plus d’étendue fédérative, en sensibilisant tous les opérateurs des structures d’hébergement touristique à rallier ses rangs, dans l’union et la responsabilité.
En effet, bien que l’hôtellerie soit le cœur nodal de sa constitution au départ, la FNIH s’est ouverte à toutes les catégories d’hébergement touristique dans la transparence et à force de statuts qui parlent d’eux-mêmes sans exclusion. Raids, maisons d’hôtes, gîtes, résidences touristiques forment également le cœur de cible d’une FNIH élargie, forte et porte-voix de tous les opérateurs de ce type d’hébergement.
Comme chaque fédération de métiers nourrie d’ambition, la représentativité régionale des associations régionales de la FNIH est une nécessité incontournable dans sa feuille de route, qu’elle répercute régulièrement sur les destinations dont les opérateurs de l’hébergement touristique n’ont pas intégré le schéma régional, en d’autres termes des ARIH dotées d’une gouvernance fédérative sans discrimination de qui représente quoi, ni ce qu’il pèse, en se conformant strictement aux statuts, dans le respect partagé. « Par ces temps difficiles qui requièrent union, notre fédération milite sans cesse dans l’objectif d’unir toutes les structures d’hébergement sous le même drapeau au service d’un métier d’hospitalité collective. Notre credo que nous chérissons est « bienvenue à tous pour être plus forts de confrères à confrères », nous déclare Lahcen Zelmat, Président de la FNIH.
Des propos qui pèsent tout leur poids sur les régions qui comptent des milliers de structures d’hébergement absentes des radars, comme les riads et maisons d’hôtes, par exemple, à cause de blocages inutiles et réducteurs.
Moralité : les AIH gagneraient à muter en ARIH en intégrant notamment les autres structures d’hébergement touristique existantes, en plus des hôtels, pour être vraiment dans cette logique de co-construction et non pas de co-destruction. Bien sûr, nous ne doutons pas que c’est l’objectif recherché par tous mais, peut-être qu’il vaudrait mieux agir en conséquence.