Les tours –opérateurs se frottent les mains. Leur business reste florissant et tous les voyants sont au vert. Ils disposent de sites de réservations en ligne très développés et ont de solides relations avec les plus grandes chaînes hôtelières. Certains disposent même de leur propre compagnie aérienne. D’autres tour-opérateurs l’Allemand Meeting Point, disposent de parts dans certaines chaînes hôtelières locales. L’autre concurrent TUI, très présent à Agadir et Marrakech, propose une offre de 26 hôtels et investit également les circuits touristiques avec un voyage de neuf jours pour découvrir les villes de Marrakech, Agadir, Casablanca, Rabat.
En revanche, cette éclaircie du tourisme mondiale, n’a pas été mise à profit par des tour-opérateurs qui avaient pignon sur rue, à l’image de FRAM , Jet Tours ou Marmara, mais qui ont disparu du paysage touristique.
Selon la Confédération nationale du tourisme (CNT), après l’open sky avec l’UE en 2006, les tour-opérateurs qui ne maîtrisaient pas l’aérien ont dû battre en retraite, puisque les clients achètent directement leurs billets d’avion chez les compagnies low cost et que les T.O, qui offrent encore des produits de séjour et de transport aérien, ont réussi à survivre.