Suite aux recommandations du ministère du tourisme, en matière de qualité dans les hôtels, des commissions de contrôle dédiées ont entamé leurs tournées dès décembre dernier, toutes catégories confondues.
Les directives du ministère étaient claires : inscrire le parc hôtelier national dans une logique de compétitivité, mais avec une cadence soutenue pour cette fois.
Cependant, on notre l’entrée, pour la première fois, de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSAA) dans le tour de table. Quand on connaît la rigueur de cet office en matière d’hygiène alimentaire, bonjour les dégâts. Déjà, au cours du séminaire organisé récemment au profit des hôteliers de la région par l’AIH Casablanca sous l’égide de la FNIH, sur la sécurité alimentaire dans les hôtels, les interventions faites par les spécialistes de l’ONSAA avaient placé la barre un peu haute par rapport aux responsabilités techniques et humaines engagées dans la chaîne alimentaire avec des consignes très claires et strictes. Et ce n’est que pour la bonne cause : la santé des clients et l’image des unités prospectées.
Bien entendu, le zèle mis par les prospecteurs de l’ONSSA doit être compris dans sa dimension qualitative par les responsables des cuisines, la chaîne du froid, l’approvisionnement en différentes denrées alimentaires et leur accès, l’entreposage, l’étiquetage, la salubrité des lieux et la propreté du personnel, etc. Sans quoi, les répercussions sont lourdes : saisie des marchandises jugées impropres à la consommation, rédaction de rapports là-dessus et une réputation difficile à refaire.
Mesures dont il est impératif d’en prendre conscience, car la commission de contrôle de Casablanca est en train de faire sa tournée, à fréquence de deux unités par semaine.
Mieux vaut prévenir que guérir.
